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Git - principales commandes

Vous entendez vos collègues parler de "commit", de "merge" ou de "pull" (Prononcez "POULE" comme une poule et pas comme l'accessoire indispensable à nos froides soirées d'hiver), et vous pensez qu'ils s'insultent? Que nenni! Ce sont simplement certaines des commandes les plus fréquentes de Git, l'outil de gestion de version créé en 2005 par l'incontournable Linus Torvalds, génial papa de Linux!

Mais concrètement, à quoi cela correspond-il?

Imaginons que l'on s'intéresse au travail effectué par les lutins du Père Noël. Chacun d'entre eux participe à la construction d'un jouet (notre produit numérique), mettons un train électrique, le fameux "GitLab express". Chacun s'occupera d'un wagon, dont ils ont récupéré un exemplaire comme modèle dans le hangar central, le dépôt distant ou remote repository.

Pour être plus efficaces, les lutins ont une ligne d'assemblage qui leur est propre, la branche Git. Lorsqu'un lutin termine l'assemblage de son wagon, il va ajouter une pastille horodatée indiquant que ce travail est terminé : commande git add nom-du-wagon, et le stocker dans un carton, situé dans une zone de transit (staging area). Une fois le carton plein, il l'envoie dans un dépôt local grâce à la commande git commit. Lorsqu'il y a assez de cartons pleins dans ce dépôt, ils sont envoyés dans le dépôt central grâce à une commande git push.

Enfin, l'assemblage de tous ces jolis wagons se fera avec le fameux git merge, avant que le train ne rejoigne les autres produits sous le sapin. Et puis, comme les lutins ont plus un esprit collaboratif que de compétition, chacun va prendre une photo des réalisations des autres pour s'en inspirer et améliorer sa production : un git pull et puis voilà !

L'usine à jouets que la DNum met à disposition du pôle ministériel, c'est bien sûr Gitlab.

A vous de jouer maintenant !

GPO

Un conseil : évitez de parler des GPO à une personne non-initiée, elle risque de penser que vous voulez l'entretenir du dernier groupe de K-Pop à la mode... Après tout, il y a bien les BTS, EXO, NCT ou GOT7, alors pourquoi pas les GPO? Le risque encouru c'est que, soit elle s'enfuit en courant parce qu'elle abhorre viscéralement ce style de musique, soit vous la mettez en PLS parce que la K-Pop, c'est toute sa vie et là, vous lui parlez d'un groupe qu'elle ne connaîtrait pas encore... Enfer et damnation!

De même avec les gamers : GPO, pour certains, fait référence à Grand Piece Online, un jeu d'aventure inspiré de l'univers du manga et de l'anime "One Piece", et qui propose aux joueurs d'explorer de vastes océans, de découvrir des îles cachées, de combattre des ennemis redoutables et de rechercher des fruits aux pouvoirs mystérieux.

Bon ben, nos GPO, c'est rien de tout ça... En fait, il s'agit de l'abréviation de l'anglais Group Policy Objects ou Objets de Stratégie de Groupe, et constituent une méthode de gestion de configuration du parc de postes de travail et de serveurs. Les GPO permettent de définir une configuration cible de sécurité et d’installation pour l’ensemble du parc, comme par exemple les clefs de registre, la politique de sécurité, les scripts de connexion et de déconnexion, ou les logiciels autorisés sur le poste utilisateur.

Le fonctionnement des GPO se base principalement sur le client GPO qui tourne sur toutes les machines Windows, poste utilisateur ou bien serveur.

D'une certaine façon, les GPO sont la traduction sur les équipements informatiques du "règlement intérieur" du système d'information, garantissant aux utilisateurs un environnement de travail adapté et sécurisé, sans avoir à intervenir soi-même sur le paramétrage. Après, un GPO est par définition un paramétrage collectif, et les différentes équipes support de proximité (comme le 777 par exemple) sont toujours là pour vous dépanner en cas de besoin 😉

Pour en savoir plus :

https://samba.tranquil.it/doc/fr/samba_fundamentals/about_gpo.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Strat%C3%A9gie_de_groupe